Christophe Allwright

Le théâtre, par ses ascendants, il est tombé dedans quand il était petit. Il sent encore flotter parfois dans l'air immatériel l'ombre du Grand Ancêtre : Jacques Copeau.
A 18 ans, pour son premier spectacle professionnel, « Lettre à mon fils »,une pièce de Catherine de Seynes, mise en scène par Gérard Lorrin, il savait que, dans la salle, il y avait son grand-père, sa grand-mère, Jean Dasté et Marie Hélène Dasté, son père et sa mère, Graeme Allwright et Catherine Dasté et....le grand Roger Blin... D'autres, sans doute aussi, dont il a perdu le souvenir.
Le spectacle commençait par lui qui entrait sur scène un bougeoir à la main, seule la pâle lumière de la bougie éclairait le public, petite mer de têtes attentives et si terriblement silencieuses, tout d'un coup... et il n'avait conscience que de la seule présence de ce qu'il lui semblait être un jury qui allait, ou non, lui donner le droit d'avoir son petit strapontin à la grande table familiale... Il devait poser le bougeoir sur un banc. Sa main tremblait tant qu'il y eut une série de petits chocs, un petit roulement sur le bois... La flamme cessa de danser, et il allait, il devait, parler, bouger, jouer... Ce qui s'est passé ensuite, ça lui appartient. Il est un peu acteur, un peu auteur, metteur en scène, musicien, réalisateur, mais ce qui est sûr, c'est qu'il tremble encore !
Dimanche 1er octobre
17h-18h
Traduire Leonard Cohen
Château du Val Fleury
Salle du bas

Graeme Allwright a adapté et introduit en français les œuvres du "protest song" américain (Woody Guthrie et Pete Seeger notamment), ainsi que de nombreuses chansons de et de Bob Dylan et Leonard Cohen, dont sur l'album Graeme Allwright chante Leonard Cohen :
Demain sera bien
L'homme de l'an passé
Suzanne
L'étranger
Diamants dans la mine
Vagabonde
Les sœurs de la miséricorde
Jeanne d'Arc
Avalanche