François-Michel Durazzo
Conférence : Littérature catalane
Dimanche 15h30
Serge Chauvin
Conférence: littérature afro-américaine
Samedi 17h
Serge Chauvin est maître de conférences en littérature et cinéma américains à l'université Paris Ouest Nanterre. Il a notamment publié Les Trois Vies des Tueurs. Siodmak, Siegel et la fiction (éd. Rouge Profond) et, en collaboration avec Claire Fabre, Raymond Carver/Robert Altman : Short Cuts (éd. CNED/Didier Érudition). Il est également traducteur de littérature anglophone contemporaine : Stephen Wright, Jonathan Coe, Zadie Smith, Richard Bausch, Paul West, Joseph Connolly... et cinq livres de Colson Whitehead.
Né en 1956 à Paris. Agrégé de Lettres classiques, il est actuellement professeur de latin et de grec en classes préparatoires aux grandes écoles à Bordeaux. Il fonde aux côtés de Monique Royer le Centre d’Action Poétique en 1976, dont il a assuré avec elle la programmation jusqu'à sa dissolution en 1997, avant de travailler entre 1997 et 2001 comme traducteur avec José María Alvarez pour le festival Ardentísima (Murcia, Buenos Aires) puis pour Cosmopoética (2002 et 2003). Depuis une dizaine d’années, il collabore avec les festivals Voix de la Méditerranée (Lodève) et Histoire(s) en mai (Bastia). Poète de langue corse, il se consacre principalement à la traduction de et en langues romanes (catalan, corse, espagnol, galicien, italien, latin, portugais), et plus rarement d’autres langues méditerranéennes, dont, dernièrement, le grec moderne, avec Figure de l’absence, de Yannis Ritsos, (Myriam Solal, 2013), qui lui a valu le prix de traduction Alain Bosquet. Depuis plusieurs années, son activité de traducteur s’est concentrée sur la littérature catalane. Il a notamment participé au dernier numéro spécial sur la littérature catalane de la revue Europe (Mars 2013), revu la traduction du roman de Victor Català par Marcel Robin, Solitud, pour les éditions Phébus, paru en janvier 2014 et traduit Le Jardin des sept Crépuscules de Miquel de Palol pour le compte des éditions Zulma, dont les trois tomes sont : Phrixos le Fou (janvier 2013), À bord du Googol (septembre 2013), La Tête d’Orion (septembre 2014).
Après quinze ans d’enseignement en Algérie, au Maroc et en France, puis des études d’arabe à l’Institut National des Langues et cultures orientales, Gilles Gauthier a intégré le cadre d’Orient du ministère des Affaires Etrangères. Au cours de sa carrière diplomatique, il a assumé des responsabilités diverses en Irak, Algérie, Bahreïn, Egypte, Liban, à nouveau Egypte pour finalement occuper le poste d’ambassadeur au Yémen. Gilles Gauthier a fait connaitre en France l’écrivain égyptien Alaa el Aswany et en traduit depuis régulièrement les ouvrages. Il est aujourd’hui l’un des conseillers du président de l’Institut du monde arabe. A ce titre, il exerce les fonctions de conseiller scientifique de l’exposition « Il était une fois l’Orient-Express ». Il est également en charge de la préparation d’une exposition-évènement sur « La langue arabe » qui devrait être inaugurée à l’Institut du Monde Arabe à la fin de l’année 2015.
Sika Fakambi est née en 1976 à Cotonou, au Bénin. Elle a passé son enfance entre Ouidah et Cotonou, vécu à Paris, Dublin, Sydney, Toronto et Montréal ; elle réside maintenant à Nantes. Traductrice littéraire, il lui arrive aussi de travailler dans l’édition et de collaborer à l’hebdomadaire Courrier international.
Elle a traduit notamment :
-
Notre quelque part, Nii Ayikwei Parkes (Ghana), éditions Zulma, 2014 (Prix Mahogany du roman 2014 / Prix Baudelaire de la traduction 2014).
-
Amarjit a le whisky amer, Kirpal Singh, in Miniatures Singapour, éditions Magellan & Cie, 2013.
-
Anabranche, Andrew Zawacki (États-Unis), à paraître aux éditions Grèges.
-
Carnet Bartleby, Andrew Zawacki (États-Unis), éditions de l’Attente, 2012.
-
Georgia, Andrew Zawacki (États-Unis), éditions de l’Attente, 2009.
-
Pardon, Gail Jones (Australie), éditions du Mercure de France, 2008.
Gilles Gauthier
Conférence : Littérature arabe
Samedi 10h
Sika Fakambi
Conférence : Littérature anglophone d'Afrique
Samedi 11h30
Les invités
Pierre Girard
Conférence : Littérature anglophone d'Afrique
Samedi 11h30
Traducteur littéraire d'une centaine de livres, de l'anglais au français et quelques livres de l'italien au français.
Une trentaine de titres chez Actes-Sud, dont 10 romans de Masison Smartt Bell comprenant la série sur Haïti et Toussaint Louverture. La couleur des sentiments de Kathryn Stockett. Tout s'effondre et Education d'un enfant protégé par la couronne de Chinua Achebe.
Nombreux romans policiers dont 2 d'Agatha Christie, 2 de Jack Higgins, 2 de Joseph Finder, 5 de Jefferry Deaver, 3 de Frederick Forsyth.
François Happe
Conférence: littérature afro-américaine
Samedi 17h
Professeur de littérature américaine à l’Université d’Orléans jusqu’en 2011, François Happe est Agrégé d’anglais et titulaire de deux doctorats en littérature américaine. Il a publié de nombreux textes critiques sur le roman américain contemporain, plus particulièrement sur les œuvres de Don DeLillo. Venu à la traduction littéraire en 2000, il a traduit plus d’une vingtaine de romans, dont celui d’Ayana Mathis, Les Douze tribus d’Hattie.
Michelle Herpe-Voslinsky
Conférence: littérature afro-américaine
Samedi 17h
André Markowicz
Conférence : Un traducteur à l'honneur
Samedi 15h30
André Markowicz, né en 1960, est de mère russe et a passé ses premières années en Russie. Depuis 1981, il a publié une centaine de volumes de traductions, d'ouvrages de prose, de poésie et de théâtre. Il a participé à plus d’une centaine de mises en scène de ses traductions, en France, au Québec, en Belgique ou en Suisse.
Il a traduit l'intégralité des œuvres de fiction de Fiodor Dostoïevski pour les éditions Babel/Actes sud (45 volumes), le théâtre complet de Nikolaï Gogol, Du malheur d’avoir de l’esprit d’Alexandre Griboïédov, les pièces d’Alexandre Pouchkine et son roman en vers Eugène Onéguine (Actes Sud), Le Bal masqué de Mikhaïl Lermontov, Cœur ardent, La Forêt, L’orage d'Alexandre Ostrovski, ainsi qu’une vingtaine d’autres pièces jusqu’alors inédites, publiées aux éditions José Corti ou aux Editions des Solitaires Intempestifs.
Il a traduit, en collaboration avec Françoise Morvan, le théâtre complet d’Anton Tchekhov. Après avoir également traduit avec elle Le Songe d’une nuit d’été, il a entrepris une retraduction intégrale du théâtre de Shakespeare (une quinzaine de titres parus à ce jour, aux éditions des Solitaires Intempestifs).
Paru chez Actes-Sud en 2011, Le Soleil d’Alexandre présente les poèmes et la vie des poètes de la génération de Pouchkine.
Il a publié quatre livres de poèmes : Figures (éd. du Seuil), Les gens de cendre et L’emportement (Publie-net), Herem (Le Dernier Télégramme).
Jean-Pierre Minaudier
Conférence : Balade dans les grammaires du monde, Samedi 17h
« Historien de formation, gros consommateur de littérature et de bandes dessinées depuis mon adolescence, j’ai, sur la quarantaine, traversé une drôle de crise: durant plus de cinq ans, je ne suis pratiquement arrivé à lire que des livres de linguistique, essentiellement des grammaires de langues rares et lointaines. Aujourd’hui le gros de l’orage est passé, mais je persiste à consommer nettement plus de linguistique que de romans. Je n’apprends pas ces langues: à part l’espagnol, l’anglais et deux mots d’allemand, je ne sais passablement que l’estonien, et je me suis quand même récemment mis au basque car c’est de loin la langue la plus exotique d’Europe. Mais j’en collectionne les grammaires — je possède à ce jour très exactement 1 1163 ouvrages de linguistique concernant 856 langues, dont 620 font l’objet d’une description complète. Je les dévore comme d’autres dévorent des romans policiers, comme le rentier balzacien dévorait les cours de la Bourse, comme les jeunes filles du temps jadis dévoraient Lamartine, frénétiquement, la nuit, le jour, chez moi, dans les diligences (pardon, le métro), en vacances, en rêve. Il y a longtemps en revanche que j’ai appris à m’en tenir à d’autres sujets dans les soirées en ville, car je ne tiens pas spécialement à dîner avec Lucullus. »
Jean-Pierre Minaudier est né en 1961 à Lyon. Ancien élève de l'École Normale Supérieure, professeur d’histoire en hypokhâgne et khâgne, traducteur, il est également chargé de cours d’histoire estonienne et de traduction littéraire depuis l’estonien à l’INALCO et enseigne le basque à la Maison Basque de Paris. Son temps libre est assez compté.
Dominique Nédellec
Conférence : littérature lusophone
Dimanche 11h30
Copyright: Brian Graham
Né en 1973. Vit à Figeac, dans le Quercy.
Premiers pas dans l’univers du livre lors de stages dans une agence littéraire, des maisons d’édition et des librairies (en particulier, Le Dilettante). Un temps bouquiniste, puis responsable du Bureau du livre à l’ambassade de France en Corée du Sud (1997-1998). Chargé de mission au Centre régional des lettres de Basse-Normandie, à Caen (1998-2002).
Devient traducteur de portugais lors de son installation à Lisbonne (2002-2006). Depuis 2003, a traduit une trentaine de titres parus chez une douzaine d’éditeurs. De la littérature portugaise : notamment António Lobo Antunes (Christian Bourgois), Dulce Maria Cardoso (Stock), Gonçalo M. Tavares (Viviane Hamy), João Tordo (Actes Sud). De la littérature brésilienne : João Paulo Cuenca (Cambourakis), Rubens Figueiredo (Books éditions), Michel Laub (Buchet-Chastel). Mais aussi de la bande dessinée (Le Plus Mauvais Groupe du monde, de José Carlos Fernandes), des albums et romans pour la jeunesse : entre autres, deux titres de l’Angolais Ondjaki, des romans des Brésiliens Rodrigo Lacerda et Adriana Lisboa (éd. La Joie de Lire)…
Pour en découvrir plus sur son travail:
http://www.ifverso.fr/fr/content/une-danse-avec-antonio-lobo-antunes
Marie-Hélène Piwnik
Conférence : littérature lusophone, dimanche 11h30
Universitaire, elle a complété sa formation d’hispaniste en publiant différents travaux consacrés à l’histoire des idées dans la Péninsule ibérique à l’Époque des Lumières. Elle a privilégié la langue portugaise pour ses traductions. C’est à sa passion pour Eça de Queiroz, le « Flaubert » portugais, qu’elle doit sa vocation. Elle le traduit aux Éditions de la Différence depuis 1991 (202, Champs-Élysées), le dernier ouvrage en date, La Correspondance de Fradique Mendes, est paru en 2014. Son deuxième auteur de prédilection est un des écrivains les plus prisés au Portugal aujourd’hui, traduit dans de nombreux pays, Mário de Carvalho, auteur multiforme d’une merveilleuse inventivité et d’une drôlerie ravageuse, embrassant des époques aussi différentes que le Portugal du XVIII° siècle au temps du tremblement de terre de Lisbonne (Le jeune homme, la forteresse et la mort, Gallimard, 1992), celui des guerres coloniales et de la Révolution des Œillets (Les Sous-lieutenants, ib., 1996, Le fond des choses, ib., 1999, Fantaisie pour deux colonels et une piscine, Christian Bourgois, 2007), ou encore la Lusitanie romaine sous Marc-Aurèle (Un Dieu dans le souffle du jour, ib., 2002). Marie-Hélène Piwnik a également traduit pour le théâtre, en particulier d’António José da Silva "o Judeu" (“le Juif”), auteur du début du XVIII° siècle brûlé par l’Inquisition, Vie du grand D. Quichotte de la Manche et du gros Sancho Pança (Paris-Montpellier, Fundação Calouste Gulbenkian-Maison des Traducteurs, 2000, réed. L’Avant-scène théâtre, 2008), pièce représentée à la Comédie-Française en 2008 et 2009.
Edmond Raillard
Conférence : littérature catalane
Dimanche 15h30
Professeur à l’Université Stendhal Grenoble III, Edmond Raillard a traduit de nombreux ouvrages du catalan et du castillan. Parmi les plus récents, Jordi Puntí (Bagages perdus, Lattès, 2013); Emili Rosales (La ville invisible, Actes Sud, 2007) ; Quim Monzó (Mille crétins, J. Chambon, 2009); José Carlos Llop (La ville d'ambre, J. Chambon, 2011) ; Sergi Pàmies (La bicyclette statique, J.Chambon, 2012; Chansons d'amour et de pluie, J. Chambon, 2014), Jaume Cabré (Confiteor, Actes Sud, 2013). Il a également traduit des écrits de peintres (Miró, Tàpies, Saura). Lauréat du Grand Prix de traduction de la Société des Gens de Lettre.
Stéphane Roques
Conférence: littérature afro-américaine
Samedi 17h
Stéphane Roques a 41 ans.
Il est traducteur depuis 9 ans. Autodidacte, il apprend les langues au cours de ses voyages, séjourne en Angleterre, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande, en Italie et en Russie. Il devient traducteur littéraire au hasard d’une rencontre avec Jean-Pierre Carasso, qui devient son ami et lui apprend le métier. Il a entre autres traduit Jonathan Lethem, Gary Shteyngart, Marcel Theroux, Junot Diaz, Gil Scott-Heron et Boris Fishman. Il habite aujourd’hui Saint-Pétersbourg avec son fils Slava.
Elisabeth Monteiro Rodrigues
Conférence : littérature lusophone
Dimanche 11h30
Née au Portugal en 1973, elle vit à Paris.
Elle a collaboré à la revue Africultures de 1999 à 2004. Elle est libraire à la Librairie Portugaise et Brésilienne.
Traductrice littéraire depuis 2003, en particulier de l'œuvre de l'écrivain mozambicain Mia Couto, elle a notamment traduit Tombe, tombe au fond de l'eau (Chandeigne). L’accordeur de silences (Métailié), prix Afd 2012.
Plus récemment : La main de Joseph Castorp. João Ricardo Pedro (Viviane Hamy). Mia Couto : La pluie ébahie (Chandeigne septembre 2014), La confession de la lionne (Métailié à paraître janvier 2015).
Sarah Siligaris
Conférence: littérature arabe
Samedi 10h
Sarah Siligaris est traductrice de l'arabe. Elle a collaboré à la traduction de L'Arche de Noé (Actes-Sud, 2012) de l'écrivain égyptien Khaled Al Khamissi, et a traduit Nous sommes tous à égale distance de l'amour (Actes-Sud, 2013) de l'écrivaine palestinienne Adania Shibli.
Elle vit à Paris où elle travaille dans le domaine de l'édition.
Patrick Deville
Parrain du festival 2014
Soirée d'inauguration, Vendredi 10 Octobre 18h30
Mateja Bizjak-Petit
Conférence : traduisible la poésie ?
Samedi 10h
Mateja Bizjak-Petit est née en 1969 à Ljubljana en Slovénie. Après des études de dramaturgie à l'université de Ljubljana, elle s'est spécialisée au Théâtre des mains nues chez Alain Recoing à Paris et aux États-Unis en tant que metteur en scène au Centre des marionnettes d'Atlanta. Elle écrit des poèmes en slovène et en français et a publié trois recueils de poésie : LE TI en 2006, Alica s tisoč rokami / Alice aux mille bras en 2009 (préfacé par Jean-Pascal Dubost) et Vosek speče sreče / Cire de bonheur endormi en 2012.
Elle habite et travaille en France. En 2004, elle commence à fréquenter le Centre culturel, Centre de Créations pour l'enfance – Maison de la poèsie de Tinqueux et en devient directrice en 2011.
Isabelle Gugnon
Conférence : La rentrée littéraire
Samedi 11h30
Après avoir fait des études d'espagnol, je me suis envolée pour la Bolivie, puis le Chili et l'Argentine, où j'ai travaillé quelque temps avant de retourner en France pour y monter une petite agence littéraire, travailler dans l'édition.
Cela fait quatorze ans que je me consacre exclusivement à la traduction littéraire et à des auteurs comme Juan Gabriel Vásquez, Federico Jeanmaire, Martín Caparrós, Rodrigo Fresán, Carmen Posadas, Robert Juan-Cantavella, Mario Cuenca Sandoval.
Rose-Marie Vassalo
Conférence : littérature de l'imaginaire
Dimanche, 10h
Rose-Marie Vassallo a grandi – pas beaucoup – dans les arbres et dans les livres, souvent les deux à la fois. Descendue des arbres (il faut bien devenir adulte), elle s’est orientée vers la publicité, pour s’en détourner très vite et aller vivre au bord de la mer, évitant ainsi une probable erreur de casting.
Reconvertie dans l’écriture (sous pseudo, d’albums pour tout-petits), elle est venue à la traduction par hasard et y est restée par goût... et par incapacité de résister à ce défi toujours neuf : réconcilier deux langues sœurs ennemies.
Depuis lors, n’a plus cessé d’écrire (un peu) et de traduire (beaucoup), en un corps-à-corps permanent avec des textes presque tous aimés parmi lesquels se coudoient, entre autres et en vrac, pour ne puiser que dans l’imaginaire en roue libre : Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire (L. Snicket, Nathan, treize tomes) ; L’Elan bleu (Daniel Pinkwater, Flammarion) ; Les enquêtes d’Enola Holmes (N. Springer, Nathan) ; Au Bonheur des monstres (Alan Snow, Nathan) ; et en cours de parution, la récidive snickettienne : Les Fausses bonnes questions de Lemony Snicket.
Son radotage marotte ? « Traduire, c’est partager. Du moins, essayer de. »
Xavier Luffin
Conférence: la littérature arabe
Samedi 10h
Xavier Luffin enseigne la langue et la littérature arabes à l’Université Libre de Bruxelles. Il a également enseigné dans d’autres universités belges (Vrije Universiteit Brussel et Katholieke Universiteit Leuven).
Il a traduit divers romans, nouvelles et pièces de théâtre d’auteurs des quatre coins du monde arabe, comme Ahmad al-Malik et Abdelaziz Baraka Sakin (Soudan), Nawal al-Saadawi, Yahya Moukhtar, Miral al-Tahawi et Raouf Moussad (Egypte), Rachid Daif (Liban), Youssef Fadel (Maroc)…
Il a également publié plusieurs études sur la littérature arabe, notamment Les fils d’Antara. Représentations de l’Afrique et des Africains dans la fiction arabe contemporaine (2012) et Printemps arabe et littérature. De la réalité à la fiction, de la fiction à la réalité (2013).
Eric Boury
Conférence : La littérature scandinave
Dimanche 10h
Né en 1967 dans le Berry, Eric Boury est traducteur de littérature islandaise contemporaine depuis 2001. Au fil des ans, il a travaillé pour diverses maisons d’éditions : Actes Sud, Le Cavalier bleu, Gaïa, Gallimard, Métailié, Payot & Rivages. Soucieux de ne s’attacher à aucun genre particulier et de varier les plaisirs d’écriture, il traduit autant des romans policiers ou noirs tels ceux d’Arnaldur Indriðason, Árni Þórarinsson, Jón Hallur Stefánsson ou Stefán Máni que des œuvres considérées comme plus « littéraires », orientées vers le jeu ou les explorations linguistiques et poétiques, telles celles de Hallgrímur Helgason, Kristín Ómarsdóttir, Einar Már Guðmundsson, Sjón, Jón Kalman Stefánsson ou Guðbergur Bergsson. Une trentaine de ses traductions sont publiées.
Pour en découvrir plus : http://ericboury.blogspot.com
Rémi Cassaigne
Conférence : La littérature scandinave
Dimanche 10h
Normalien, ancien lecteur de français à l’université de Stockholm, diplômé du CNSMD de Lyon, Rémi Cassaigne partage son temps entre écriture (romans, livrets d'opéra), traduction (Henning Mankell, Arne Dahl, Johan Theorin, Åke Edwardson, Erik Axl Sund...), et musique (luthiste au sein de nombreux ensembles).
Grand voyageur et esprit cosmopolite, Patrick Deville dirige la Maison des écrivains étrangers et traducteurs (MEET) de Saint-Nazaire et la revue du même nom. Né en 1957, il a publié cinq romans aux éditions de Minuit et six au Seuil, traduits dans une dizaine de langues.
Après des études de littérature française et comparée à Nantes où il obtient deux Maîtrises, Patrick Deville devient, à 23 ans, attaché culturel dans le Golfe Persique. Deux ans plus tard, il est titulaire du CAPES de philosophie et enseigne à l'étranger. Il débute alors une série de nombreux voyages qui l'amènent à séjourner longuement en Algérie, au Nigéria, au Maroc, à La Havane...
Son premier roman, Cordon bleu paraît aux Editions de Minuit en 1987. Paru un an plus tard, Longue vue, son premier succès, est traduit dans une dizaine de langues. Son livre Kampuchéa sur le Cambodge reçoit en 2011 le prix du roman français décerné par le magazine Lire et le prix Nomad’s. Dans ce récit truffé de références littéraires il évoque à la fois son voyage le long du Mékong et le procès de Duch, le bourreau khmer du centre «S-21». En 2012, il reçoit le prix Fnac et le prix Femina 2013 pour son roman Peste & Choléra qui retrace la vie d’Alexandre Yersin, médecin bactériologiste qui découvrit le bacille de la peste en 1894.
Patrick Deville fera l’actualité de la rentrée littéraire avec son nouveau roman Viva qui nous plonge dans le tourbillon révolutionnaire politique et littéraire dans le Mexique des années 1920 et 1930. Léon Trotsky et Malcolm Lowry sont les deux figures majeures du roman où l’on croise également Frida Khalo, Diego Rivera, Antonin Arthaud ou encore André Breton.
Après avoir repris mes études à l’âge de 37 ans, j’ai obtenu un DEA d’études anglophones à l’Institut Charles V de Paris VII. Je me suis ensuite consacrée à la traduction littéraire, tout en enseignant sporadiquement l’anglais. De 1987 à 1999 j’ai été chargée de cours à Paris I-Panthéon-Sorbonne, et en 2007 j’ai assuré un cours de traduction à Paris III.
Parmi une soixantaine d’ouvrages, j’ai traduit ceux d’auteurs afro-américains comme Albert French ou Sherley Anne Williams, et notamment les romans d’Ernest J. Gaines, de Colère en Louisiane à Dites leur que je suis un homme, chez Liana Levi. L’œuvre de cet auteur m’a valu de recevoir le Prix Maurice Edgar Coindreau en 1994.
Dans le domaine américain, j’ai traduit Stephen Dixon, Dave Eggers, Gary Shteyngart pour les Éditions Balland, ainsi que Paul Watkins chez Grasset et La Découverte.
J’ai également traduit de nombreux romans britanniques pour les Éditions Belfond, La Découverte et Liana Levi, d’Anita Brookner et Helen Dunmore à Lesley Glaister, et les deux premiers recueils de nouvelles irlandaises de Colum McCann.
C’est la traduction que j’ai faite d’un roman de Kate Chopin de 1899, L’Éveil, paru chez Liana Levi, qui a ma prédilection.
Hélène Morita
Conférence : la rentrée littéraire
Samedi 11h30
Naissance et petite enfance en Algérie.
Exposée de ce fait à des langues " autres". Intérêt dès l'enfance pour l'Asie, surtout pour le Japon.
Etudes de chinois, d'histoire de l'art, puis de lettres.
Envoyée comme professeur de français au lycée français de Pondichéry ( Inde).
Puis une dizaine d'années comme professeur de langue et de littérature françaises à l'Institut franco-japonais de Tokyo et à l'Université de Nagoya.
Principales traductions :
-
Miyazawa Kenji (qui reste mon auteur de prédilection) : six recueils de contes ( ou nouvelles) aux éditions du Serpent à Plumes : Train de nuit dans la Voie lactée, Traversée de la neige, Les Astres Jumeaux, Le Diamant du Bouddha, Les fruits du Gingko, Les Pieds-nus de lumière.
-
Natsume Sôseki : Botchan, Et puis, A l'équinoxe et au-delà, Le Mineur, Les Echos illusoires du luth. ( Serpent à plumes)
-
Dazai Osamu : Bambou-bleu et autres contes (Serpent à plumes)
-
Michio Takeyama : La Harpe de Birmanie ( Serpent à plumes)
-
Murakami Haruki : Le Passage de la Nuit, Saules aveugles, Femme endormie, Autoportrait en coureur de fond, 1Q84 (trois tomes), L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage ( Belfond).
Sophie Couronne
Conférence : Traduire Lou Reed
Dimanche 15h30
Une enfance voyageuse et bourlingueuse me déclenche l’envie de comprendre et parler toutes les langues du monde. J’embraye plus modestement sur un DEA d’anglais, une pratique de l’espagnol, des initiations à l’arabe et au chinois, puis par des tournées sur toute la planète en tant qu’ingénieur du son de sexe féminin, (c’est pas si fastoche !) avec des groupes et artistes de rock, de jazz, et de musiques dites « du monde ».
L’amour des langues et de la musique me conduit à traduire de la poésie, des textes de chansons, du théâtre slammé... (Shakespeare en théâtre musical, Lou Reed, les poèmes du projet Sleepsong de Mike Ladd présenté à Avignon 2014 , etc…), ainsi qu’à l’écriture de pièces radiophoniques où je prends souvent en charge la composition musicale et le design sonore.
Jean Renaud
Conférence: littérature scandinave
Dimanche 10h
Jean RENAUD est né en 1947. Professeur émérite de langues, littérature et civilisation scandinaves, il a dirigé le département d’études nordiques à l’Université de Caen. Auteur d’une série de manuels de langues scandinaves (Ophrys) et d’une quinzaine d’ouvrages sur l’époque viking – ex. : Les Vikings en France (Ouest-France), Odin et Thor, dieux des Vikings (Larousse) et Vikings et noms de lieux de Normandie (OREP) –, il a réalisé de très nombreuses traductions de toutes les langues scandinaves : contes populaires et sagas islandaises – ex. : La saga de Ragnarr aux Braies velues (Anacharsis) –, livres pour la jeunesse et romans du danois – ex. Kirsten Thorup, La petite Jonna (PUC) –, du suédois – ex. : Liza Marklund, Meurtre en prime time (Hachette) – et du norvégien – ex. : Anne B. Ragde, La tour d’arsenic (1018) .
Emmanuel Varlet
Conférence : littérature arabe
Samedi 10h
Emmanuel Varlet est né à Lyon en 1976. Après une maîtrise en langue et littérature arabes, un master spécialisé dans l’édition et plusieurs années passées au Caire, il s’est consacré à la fiction arabe contemporaine. Il a notamment traduit Jabbour Douaihy (Liban), Salim Barakat (Syrie/Suède), Gamal Ghitany (Égypte), ainsi que des auteurs de la nouvelle génération, comme Mohamed Salah al-Azab (Égypte) ou Rosa Yassin Hassan (Syrie). Il s’occupe par ailleurs du domaine arabe au sein du « Cadre vert », la collection de littérature étrangère des éditions du Seuil.
Principales traductions :
Rosa Yassin Hassan (Syrie) : Les Gardiens de l’Air (roman), Actes Sud, avril 2014.
Gamal Ghitany (Égypte) : Carnet II – Sémaphores, Seuil, février 2014, Carnet IV – Fenêtres sur les Fenêtres, Seuil, à paraître en 2015.
Mohamed Salah al-Azab (Égypte) : Mauvaises Passes (roman), Édition du Seuil, février 2013.
Salim Barakat (Syrie) : Les Plumes (roman), Actes Sud, mars 2012.
Jabbour Douaihy (Liban) : Rose Fountain Motel (roman), Actes Sud, 2009.
Fouad al-Takarli (Irak) : « Les téléphones de couleur » (texte théâtral), Revue d’Études Palestiniennes n°105, 2007.
Yousef al-Mohaimeed (Arabie saoudite) : Loin de cet enfer (roman), Actes Sud, 2007.
Guillaume Métayer
Conférence: la littérature hongroise
Dimanche 11h30
Né en 1972 à Paris.
Chargé de recherche au CNRS (Centre d’étude de la langue et de la littérature françaises des XVIIe et XVIIIe siècles, Paris-Sorbonne), ses travaux portent sur l’écriture philosophique des Lumières (en particulier Voltaire) dans sa postérité (Nietzsche, Anatole France…). Il est aussi poète et traducteur littéraire, notamment de poésie allemande et hongroise.
Principaux ouvrages : Fugues (Aumage, 2002) ; Nietzsche et Voltaire (Flammarion, 2011), Anatole France et le nationalisme littéraire (Le Félin, 2011).
Principales traductions : István Kemény, Deux fois deux (Caractères, 2008), Attila József, Ni père ni mère (Sillage, 2010), Nietzsche, Épigrammes (Sillage, 2011), Sándor Petőfi, Nuages (Sillage, 2013), Krisztina Tóth, Code Barres (Gallimard, 2014) ; Gyula Krúdy, Le Coq de Madame Cleophas, Circé, 2013 [en collaboration avec Paul-Victor Desarbres].
Il a reçu le Prix Bagarry-Karátson de la traduction du hongrois pour István Kemény.
Egalent traducteur de l’allemand : Franz Kafka, Le Verdict, traduction et postface, Paris, Sillage, 2012 et du slovène : Ales Steger, Le Livre des choses (à paraître).
Sylvie Schneiter
Conférence: la rentrée littéraire
Samedi 11h30
ETUDES :
Licence de Lettres Modernes et diplôme supérieur de chinois, INALCO
PARCOURS :
Enfance en Égypte, Caraïbes, Asie du sud-est : scolarité en langue anglaise jusqu’à la quatrième.
Jeunesse en Iran, Afghanistan : étude du persan.
Société Sinoservice, Paris : chargée de la révision de traductions en chinois des brochures de présentation de sociétés cherchant à s’introduire dans le marché chinois.
Centre Français du Commerce Extérieur : chargée de mission, responsable de l’organisation de séjours de délégations de la République de Chine populaire en France, de ceux de délégations françaises en Chine, et de leur accompagnement.
Société Points Cardinaux : directeur adjoint, chargée de la conception de voyages professionnels et séminaires d’entreprises ou de laboratoires pharmaceutiques dans le monde entier.
TRADUCTIONS :
Pour l’Asiathèque :
de chinois en français : La Porte Interdite, Ch’ung Yao
d’anglais en français : Éléments du symbolisme chinois, C.A.S Williams.
-
Pour les éditions Jean-Claude Lattès :
de chinois en français : Les Trois Portes, Han Han
d’anglais en français : Marie Karr, Bande de Menteurs ; Eileen Campbell, La Vie secrète de Dot ; Adam Armstrong, La Griffe de la Panthère ; Jane Campion, Holy Smoke ; Terry Jordan, Une Constellation d’Escrocs ; Tania Kindersley, Ce cher Fred ; Sue Miller, Le Monde de Georgia ; Melinda Haynes, Perle de lune ; Philip Hensher, L’Empire du Mûrier ; Kathryn Harrison, La Société d’Émancipation du pied, La Femme Phoque, Envie ; Salley Vickers, Trois et caetera, L’Ange de Miss Garnet ; Carol O'Connel, Les Larmes de l’Ange, L’Appât Invisible, L’École du Crime ; Peter Sheridan, L’Enfant de Dublin, La Guerre des Légumes ; David Pelzer, Le Moins que rien, L’Ado perdu ; Kathy Hepinstall, La Maison des Hommes ; Frances Itani, Une Coquille de Silence ; Sally Beauman, Les Sœurs Mortland ; Tessa Hadley, Incidents domestiques ; Bryce Courtenay, Jessica ; Carolyn Slaughter, L’Amant Indien ; Richard Mason, 17, Kingsley Gardens ; Dalia Sofer, Septembre à Shiraz ; Catherine Gildiner, Séduction ; V.V Ganeshananthan, Le Sari rouge.
-
En collaboration
Susan Mann, D’une même voix ; Kate Mosse, Labyrinthe ; Michiel Heyns, Le Passager récalcitrant ; David Wroblewsky , L’Histoire d’Edgar Sawtelle.
-
Pour les éditions Belfond :
Adam Williams, Le Crépuscule du dragon ; Clare Brown, Un enfant à soi ; Katherine Webb, Héritage.
-
Pour les éditions Presses de la Cité :
Elisabeth Haynes, Comme ton ombre ; Buddhadeva Bose, La fille de nos rêves ; Alexandra Whitaker, Sophie Dean fait ses valises ; Lucy Clarke, Les sœurs de l’océan.
-
Pour les éditions Stock
Jennifer Egan, Qu’avons-nous fait de nos rêves, La Boîte noire (nouvelle sous forme de twit, site des Inrocks) ; Anne Tyler, Les Adieux pour débutant.
-
Pour les éditions Les Escales :
Derek B. Miller, Dans la peau de Sheldon Horowitz
-
Pour les éditions Rue Fromentin :
Sigrid Nunez, Et nos yeux doivent accueillir l’aurore
-
Pour les éditions Gallimard :
Taiye Selasi, Le Ravissement des Innocents.
Mikael Cabon
Conférence : La littérature de l'imaginaire
Dimanche 10h
Né à Brest en 1972, fasciné dès son plus jeune âge par les langues étrangères et l'accès qu'elles offrent à d'autres cultures, Mikael Cabon effectue une bonne partie de ses études linguistiques en Grande-Bretagne, notamment en Écosse. Après dix années de traduction technique, il se décide enfin à entrer dans le monde de l'édition en 2006.
Lecteur passionné de littérature de genre, ardent défenseur de ces ouvrages qu'il juge trop souvent sous-estimés, il éprouve autant de plaisir à se frotter dans son travail à la fantasy (Ursula K. Le Guin, Guy Gavriel Kay) qu'à la science-fiction militaire (David Weber, John Scalzi), à la hard science (Sean Williams, Chris Moriarty) ou à la prospective darwino-everettienne loufoque et méthodique de Terry Pratchett et Stephen Baxter. Il vit à Brest avec son épouse, traductrice elle aussi, et leurs deux filles.
Catherine Fay
Conférence : La littérature hongroise
Dimanche 11h30
Née à Budapest, Hongrie
Vit à Paris.
Première période de travail en tant que professeur d’anglais et, depuis 2006, deuxième période en tant que traductrice de hongrois (vers le français et l’anglais).
Principales traductions :
Gyula Krudy, L'affaire Eszter Solymosi, Albin Michel
Sandor Marai, Les mouettes, La soeur, Les étrangers, L'étrangère
Livre à paraître fin octobre 2014 : Ce que j’ai voulu taire, de Sándor MÁRAI (Albin Michel).
Joëlle Dufeuilly
Conférence : La littérature hongroise
Dimanche 11h30
Je traduis des auteurs hongrois depuis une quinzaine d'années, essentiellement des auteurs contemporains (Laszlo Darvasi, Péter Esterhazy, György Dragoman...), et surtout l'auteur hongrois Laszlo Krasznahorkai, dont j'ai traduit 6 ouvrages, et que je continue à traduire. Je traduis également, pour les Editions La Joie de Lire, des auteurs Jeunesse (Eva Janikovszky et Ervin Lazar)
Prix de traduction : prix Halpérine -Kaminsky "découverte"; prix Bagarry; prix Amphi 3
Principales traductions :
Laszlo Darvasi, L’Orchestre le plus triste du monde, Ed Acte Sud 2000
Laszlo Krasznahorkai, Tango de Satan, Ed Gallimard, 2000.
Péter Esterhazy, Harmonia Cælestis ; 1er Livre ; Roman ; Ed Gallimard, 2001.
La Bible paysanne ; Contes et légendes ; Ed Bayard, 2005.
Laszlo Krasznahorkai, La Mélancolie de la résistance, Ed Gallimard, 2006.
Miklos Vamos, Le Livre des Pères, Ed Denoël, 2007.
György Dragoman, Le Roi blanc, Ed. Gallimard, 2009.
Laszlo Krasznahorkai, Au Nord par une montagne, au Sud par un lac….. ; Ed Cambourakis, 2010.
Laszlo Krasznahorkai, Thésée Universel, Ed Vagabonde, 2011.
Laszlo Krasznahorkai, Guerre et Guerre, Ed Cambourakis, 2013
Littérature Jeunesse : Editions La Joie de Lire)
Ervin Lazar, Dom do dom, 2009 ; Amarilla la petite sorcière, 2010.
Eva Janikovszky, Moi si j’étais grand, 2011 ; Incroyable mais vrai !, 2011 ; La Chance que j’ai !, 2012 ; Réponds correctement !, 2012 ; Je n’en rate jamais une !, 2013
Johan-Frédérik Hel-Guedj
Conférence :
Vendredi 12h30 - Proto204
Johan-Frédérik Hel-Guedj est écrivain, dramaturge, traducteur et photographe. Il est né dans le désert du Sahara, d'un père aviateur et producteur de cinéma, et d'une mère institutrice.
Comme écrivain, il a signé trois romans majeurs : De mon vivant (Julliard, 1998), Le traitement des cendres (Calmann-Lévy, 1999) couronné par un prix de la Société des Gens de Lettres, et plus récemment L'Amour grave (Grasset, 2003).
Traducteur de renom, il a traduit entre autres le Britannique Philippe Kerr, l'Australien Elliot Perlman et l'Indien Vikram Chandra.
Passionné de grands récits d'aventure, la dimension romanesque de la construction de la station polaire Princess Elisabeth Antartica ne lui a pas échappé.
Depuis 2005, cet écrivain français vit à Bruxelles.
Philippe Bouquet
Conférence : La littérature scandinnave
Dimanche 10h
Etudes supérieures d'anglais et de langues scandinaves à l'université de Caen. Agrégé d'anglais (1962), docteur d'Etat en langues scandinaves (1977). Professeur d'anglais (lycée du Mans, 1962-1967). Assistant, maître-assistant, professeur de langues scandinaves (université de Caen 1967-97). Directeur de l'U.E.R. des Langues Vivantes Etrangères de Caen de 1978 à 1985. Docteur honoris causa de l'université de Linköping (Suède).
Thèse de doctorat : L'Individu et la société dans les oeuvres des romanciers prolétariens suédois, 1910-1960, Atelier de reproduction des thèses de Lille III, 2 vol., 1980 (version grand public : La Bêche et la plume, 3 vol., Plein Chant, 1986-88 ; traduction suédoise : Spaden och pennan, éditions. Carlsson, Stockholm, 1990).
Traducteur de langues scandinaves ; parmi les auteurs publiés : Frans G. Bengtsson, Hjalmar Bergman, Stig Dagerman, P O Enquist, Folke Fridell, Marianne Jeffmar, P C Jersild, Jan Guillou, Eyvind Johnson, Josef Kjellgren, Björn Larsson, Ivar Lo-Johansson, Henning Mankell, Harry Martinson, Vilhelm Moberg, Peter Mosskin, Sjöwall-Wahlöö, Åke Smedberg, Carl-Henning Wijkmark (Suède) ; Johan Bargum, Tove Jansson, Märta & Henrik Tikkanen, Kjell Westö (Finlande) ; Karen Blixen, Kaj Munk, John Nehm, Peter Seeberg (Danemark) ; Terje Stigen (Norvège).
Ancien directeur de collection et lecteur pour divers éditeurs français, Officier des palmes académiques. Chevalier de l'ordre de l'Etoile polaire. Prix de traduction de l'Académie suédoise (1988). Prix de la Fondation suédoise des écrivains (1994).
Prix personnel Ivar Lo-Johansson 1995. Nominé pour le prix Aristeion 1999.
Je me suis principalement efforcé d’introduire de nouveaux écrivains scandinaves auprès du public français, en particulier ceux d’entre eux qui ont puisé leur inspiration dans l’expérience des travailleurs (Ivar Lo-Johansson, Vilhelm Moberg, Harry Martinson, Josef Kjellgren, Folke Fridell). Mais j’ai aussi traduit des auteurs plus classiquement humanistes comme Stig Dagerman, Carl-Henning Wijkmark, Björn Larsson, Marianne Jeffmar, Kjell Westö ou les époux Tikkanen. Enfin, j’ai un peu sacrifié à la mode du polar nordique mais, là encore, en privilégiant la qualité et en introduisant des auteurs à la veine originale, comme Henning Mankell, Staffan Westerlund, Kjell Eriksson, Fredrik Ekelund ou Aino Trosell. Et je travaille actuellement sur la fresque de Jan Guillou (Le Siècle des grandes aventures), dont le second volume paraît cet automne chez Actes Sud..
Mona de Pracontal
Conférence : Littérature anglophone d'Afrique
Samedi 14h
Mona de Pracontal est américaniste de formation ; elle a fait des études d’anglais à Paris et de cinéma à New York, où elle a vécu quelques années et se rend régulièrement. Elle traduit de la fiction contemporaine, tous genres confondus. Des auteurs américains et britanniques, ainsi que diverses voix du Commonwealth (Australie, Canada, Nigeria). Elle a travaillé comme scripte, documentaliste film et images et assistante de réalisation, s’est consacrée une quinzaine d’années exclusivement à la traduction littéraire, et porte aujourd’hui la deuxième casquette d’interprète de conférence.
Si elle devait sauver dix de ses traductions d’un incendie de bibliothèque, ce serait : Le Gardien de Musée d’Howard Norman, Le Couperet de Donald Westlake, Snake de Mary Woronov, Recherche Sorcière Désespérément d’Eva Ibbotson, Les Aventures d’Hermux Tantamoq, de Michael Hoeye, le Journal du ghetto de Lodz, 1939-1943 de Dawid Sierakowiak, L’autre Moitié du Soleil de Chimamanda N. Adichie, Le Bon Larron d’Hannah Tinti, Y de Marjorie Celona et Longue Sécheresse de Cynan Jones.
Elle a également traduit des œuvres de Hanif Kureishi, William Borroughs, EdMcBain, David Means, Philip K.Dick, Penelope Lively, Melvin Burgess, Diana Evans….et Le Magicien d’Oz ! (Frank Baum)
Elle a rejoint le CA de l’association ATLAsS pour la promotion de la traduction littéraire au printemps 2013.