Nathalie Castagné
Rencontre autour de l'oeuvre de Goliarda Sapienza
Samedi 16h - Brasserie du Val Fleury
Bernard Banoun
Table ronde sur la littérature allemande
Samedi 10h30 - Château du Val Fleury
Bernard Banoun enseigne la littérature de langue allemande contemporaine à Paris-Sorbonne et est traducteur littéraire, principalement de l'allemand.
Ses domaines de recherche sont l’histoire de la traduction (co-responsabilité du volume de l'Histoire des traductions en langue française consacré au xxe siècle, à paraître chez Verdier) ainsi que la littérature allemande contemporaine et les rapports entre musique et littérature (R. Strauss; Brecht; livret d’opéra, opéra après 1945).
Il a traduit la correspondance de H. von Hofmannsthal avec R. Strauss, des fragments dramatiques de Brecht, des textes de Th. Jonigk, W. Kofler, Y. Tawada, J. Winkler, M. Wirz, etc.. Il est également l'auteur avec Kai Stefan Fritsch du livret de l’opéra Médée (d'après Chr. Wolf) de Michèle Reverdy (2003).
Après des études de philosophie et de chant, Nathalie Castagné, née et vivant à Montpellier, s'est largement consacrée à la traduction, sans cesser de pratiquer l'écriture qui l'avait de loin précédée.
Son dernier livre publié – au Seuil, en 2001 – est L'Harmonica de cristal.
Après divers travaux (Collodi, Saba, Pasolini, Elisabetta Rasy, Paolo Barbaro, Dacia Maraini...), le hasard a mis sur son chemin L'Art de la joie, de Goliarda Sapienza, qu'elle a traduit et qui a paru une première fois en 2005 aux éditions Viviane Hamy. Sans pour autant en négliger d'autres (notamment Giorgio Vigolo, pour La Virgilia, paru aux éditions de La Différence en 2013), elle n'a plus abandonné cet auteur et s'est désormais lancée pour les éditions Le Tripode dans la traduction de son oeuvre complète.
Christine Laferrière est professeur d'anglais en région parisienne, ainsi que traductrice de l’anglais et du tchèque. Elle a traduit à ce jour une vingtaine d'ouvrages d’auteurs tels que J.R.R. Tolkien, Jon McGregor, Margaret Drabble et Toni Morrison (tous parus aux éditions Christian Bourgois), mais aussi comme Martin Šmaus (Éditions des Syrtes), Květa Legátová (Noir sur Blanc) ou encore Jaroslav Rudiš (Presque Lune).
Si elle définit personnellement son activité comme étant à la fois une nécessité et une satisfaction intellectuelles incontestables, elle croit par dessus-tout qu’être traducteur est en premier lieu un état d’esprit.
Né en 1946, Bernard Hœpffner a vécu dix ans en Allemagne, dix ans en France, puis dix ans en Angleterre, où il était restaurateur d’objets d’extrême-Orient ; après quelques années aux Canaries comme agriculteur, il revient en France pour écrire et traduire, part quelques années aux Pays-Bas, puis en Belgique. Il vit aujourd’hui dans la Drôme.
Parmi les auteurs qu’il a traduit, on trouve Robert Burton (Anatomie de la Mélancholie), Thomas Browne, Robert Coover, Gilbert Sorrentino, James Joyce, Martin Amis, Will Self, Jacques Roubaud et Mark Twain (Les Aventures de Tom Sawyer, Aventures de Huckleberry Finn, N° 44, Le Mystérieux Étranger, L’Autobiographie de Mark Twain (Volumes 1 et 2), aux Éditions Tristram, et La Prodigieuse Procession et autres charges aux Éditions Agone). Il a écrit un livre sur Guy Davenport, L’Utopie localisée.
Christine Laferrière
La rentrée littéraire
Dimanche 14h - Château du Val Fleury
Bernard Hoepffner
Traduire Mark Twain
Samedi 16h - Château du Val Fleury
Les invités
Les biographies et photographies sont fournies par les invités.
De père français et de mère japonaise, Miyako Slocombe est née et vit à Paris. Après s’être spécialisée en littérature moderne japonaise à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (Inalco) et avoir étudié à l’université Waseda, à Tôkyô, grâce à une bourse du gouvernement japonais, elle travaille actuellement comme traductrice-interprète japonais-français, principalement dans les domaines de la littérature, du manga, du sous-titrage de films et du surtitrage de théâtre. Elle a traduit une cinquantaine de mangas, notamment pour les éditions du Lézard Noir, Kana (Dargaud) et Casterman. En littérature, elle a traduit deux romans, La Fille du chaos de Shimada Masahiko (2014) et Le Démon de l’île solitaire d’Edogawa Ranpo (2015) publiés aux éditions Wombat.
Miyako Slocombe
Traduire les mangas - traduire les romans
Samedi 14h - Salle de l'Orangerie
crédit Adrien Debré
Lauréat des Prix Coindreau et Baudelaire, à la tête d'un nombre de traductions qu'il ne compte plus, Bernard Turle traduit des auteurs anglophones de tous les continents, sans avoir jamais voulu se spécialiser malgré son penchant, par exemple, pour la l'Inde et sa littérature. Homme de terrain, quoique ne prétendant pas faire de traductologie, il aime parler de son métier et a décrit son quotidien de traducteur dans Diplomat, Actor, Translator, Spy/ Le Traducteur Orchestre, paru chez Sylph Editions/ Université Américaine de Paris. Dans ce bref volume bilingue volontiers provocateur, il s'attache au vécu du traducteur autant qu'à la traduction même, soulignant l'influence de celui-là sur celle-ci.
Peter Ackoyd, André Brink, Anthony Burgess, Alan Hollinghurst, Lawrence Norfolk, T.C. Boyle, Jonathan Lethem, V.S. Naipaul, Sudhir Kakar, Mohammed Hanif, Helen Garner, Bernard Berenson ou Erwin Panofsky : sa palette est vaste mais toujours marquée par une langue soutenue, riche, qui "tient au corps". Il dit volontiers, d'ailleurs, qu'il a la traduction chevillée au corps. C'est pour lui moins une technique qu'un mode de vie : un artisanat passionné.
Martin Amis est un ajout récent à son répertoire (comme un instrumentiste ajoute un compositeur au sien). Avant Zone d'intéret, il n'a traduit de lui que Lionel Asbo, Etat de l'Angleterre. La polémique autour de la sortie de Zone d'intérêt en France aurait pu le pousser à renoncer à traduire ce roman. Mais la fidélité à ses auteurs (Ackroyd, Brink, Boyle représentent à ses yeux de vieilles collaborations qui valent des amitiés par correspondance), la certitude qu'il faut trouver à un auteur étranger une seule "voix", un seul traducteur, et l'excellence de l'écrivain en question, l'ont amené à accepter et à défendre ce livre qui dépasse la littérature tout en la servant admirablement.
Bernard Turle
La rentrée littéraire
Dimanche 14h - Château du Val Fleury
Crédit Priyesha Nair
Céline Leroy est née et vit à Paris. En 2000, parallèlement à ses études d’anglais à la Sorbonne, elle tombe dans la marmite de l’édition en devenant lectrice pour les éditions Christian Bourgois. Après un DESS de traduction littéraire à l’université Paris 7, elle alterne durant trois ans la traduction de romans avec celle de documentaires, animaliers pour la plupart, où elle apprend beaucoup de noms d’oiseaux, puis décide de se consacrer entièrement à la traduction littéraire. Sur sa route, elle croise avec bonheur Jeanette Winterson, Rachel Cusk, Aimee Bender, Renata Adler, Peter Heller, Leonard Michaels, Laura Kasischke, Don Carpenter, Richard Russo, Jeff Jackson, E.J. Levy, etc. Elle se dit : pourvu que ça dure !
Céline Leroy
Traduire le féminin
Dimanche 14h - Salle de l'Orangerie
Khaled Osman, traducteur de littérature arabe contemporaine, a d'abord traduit les grands écrivains égyptiens (plusieurs romans de Naguib Mahfouz et une grande partie de l'œuvre de Gamal Ghitany), avant de s'intéresser à des auteur(e)s) originaires d'autres pays arabes (Irak, Palestine, Syrie, Yémen). Son travail de traducteur a reçu diverses récompenses.
Il est également l'auteur d'un premier roman, Le Caire à corps perdu (éditions Vents d'ailleurs).
Khaled Osman
Traduire le féminin
Dimanche 14h - Salle de l'Orangerie
Myriam Chirousse suit des études de philosophie à Nice puis de chinois à l’Institut des Langues Orientales de Paris. En 2000, elle part vivre en Espagne où elle se forme au métier de traductrice. Lauréate du prix Pierre-François Caillé de traduction en 2008 pour Le roi transparent de Rosa Montero, elle se consacre depuis à la traduction littéraire qui lui donne le bonheur de traduire des auteurs comme Rafael Reig (Ce qui n’est pas écrit), Alberto Torres Blandina (Carte du Labyrinthe) et bien sûr Rosa Montero (Instructions pour sauver le monde, Belle et sombre, Des larmes sous la pluie, L’idée ridicule de ne plus jamais te revoir), tous publiés aux éditions Métailié. Elle est par ailleurs l’auteur de deux romans, Miel et vin et La Paupière du jour, parus aux éditions Buchet Chastel.
Myriam Chirousse
Table ronde Traduire le féminin
Dimanche 14h - Salle de l'Orangerie
Né en 1949, à Constantine (Algérie). Après des études de lettres classiques, d’histoire et d’hébreu à la Sorbonne et à l’Université de Jérusalem, j’ai mené successivement une carrière d’éditeur (Lieu commun, Balland) puis de journaliste, entre autres, à l’Arche, Globe-Hebdo, Libération. Depuis 2003, j’ai traduit de l’hébreu en français plus d’une quinzaine d’ouvrages, des documents, dont David Grossman, Chroniques d’une paix différée, (Le Seuil) et des romans, comme Beaufort de Ron Leshem (le Seuil), La Deuxième Personne de Sayed Kashua (l’Olivier) ou Neuland d’Eshkol Nevo (Gallimard). En 2012, Avraham B. Yehoshua a reçu le prix Médicis étranger et le prix du Meilleur Livre étranger pour Rétrospective (Grasset/Calmann-Lévy), traduit par mes soins. En cours, traductions d’Avraham B. Yehoshua (Grasset) et d’Eshkol Nevo (Gallimard).
Jean-Luc Allouche
Table ronde sur la littérature israélienne
Dimanche 14h - Château du Val Fleury
Née à Istanbul, Rosie Pinhas-Delpuech y vit jusqu’à l’âge de dix-huit ans dans une famille où on parle le français,le turc, le judéo-espagnol, l’allemand et le bulgare. En 1965, elle part étudier en France, d’abord à Grenoble et l’année suivante à Paris, où elle étudie la philosophie avec notamment Paul Ricoeur et Emmanuel Levinas à Nanterre ; et plus tard, la littérature française avec un doctorat de lettres à Paris III. Après avoir enseigné une dizaine d’années la philosophie et le français dans des lycées et universités d’Israël, elle revient à Paris en 1984 pour ne plus se consacrer qu’à la traduction de l’hébreu (elle dirige la collection « Lettres hébraïques » aux éditions Actes Sud) et du turc (pour ne traduire qu’un auteur, le nouvelliste Sait Faik qui vécut comme elle sur l’île de Burgaz). Et, bientôt, elle écrit. Un premier récit, Insomnia. Une traduction nocturne (Actes Sud, 1998 ; Bleu autour, 2011) ; Suite byzantine (Bleu autour, 2003, épuisé) ; Suites byzantines (Bleu autour, 2009) qui comprend la réédition d’un récit, et un ensemble de nouvelles, « Entre les îles » ; et un autre roman, Anna, une histoire française (Bleu autour, 2007). Elle a par ailleurs de nombreuses publications dans des revues et des recueils collectifs.
Rosie Pinhas-Delpuech
La littérature israélienne
Dimanche 14h - Château du Val Fleury
Sacha Zilberfarb est né et vit à Paris. Après avoir mené des études de littérature allemande, il a enseigné dix ans en région parisienne. Il se consacre depuis 1999 à la traduction littéraire et en sciences humaines. Il a traduit notamment : La psychanalyste Helene Deutsch (Les Introuvables. Cas cliniques et autoanalyse et Les « Comme si » et autres textes) le théoricien de l’art Konrad Fiedler (De l’origine de l’activité artistique et Aphorismes), la spécialiste de littérature allemande Irene Heidelberger-Leonard (Jean Améry) et l’historien de l’art Aby Warburg (Miroirs de faille, L’Atlas Mnémosyne et Fragments sur l’expression, à paraître.)
Il a eu par ailleurs eu la joie de contribuer à la (re)découverte en France d’Edgar Hilsenrath, dont il a traduit, avec Jörg Stickan, Le Nazi et le barbier, Nuit et Orgasme à Moscou pour les éditions Attila.
Sacha Zilberfarb
La littérature allemande
Samedi 10h30 - Château du Val Fleury
Paul Lequesne, né en 1961, ingénieur ENSTA, parisien depuis 1978, traducteur littéraire depuis 1991. A eu l'honneur de fréquenter Victor Chklovski, Iouri Olécha, Alexandre Grine, Mikhaïl Boulgakov, et plus récemment Vladimir Charov, Andreï Kourkov et Boris Akounine.
Paul Lequesne
Traduire les polars
Dimanche 16h - Château du Val Fleury
André Markowicz, né en 1960, est de mère russe et a passé ses premières années en Russie. Depuis 1981, il a publié une centaine de volumes de traductions, d'ouvrages de prose, de poésie et de théâtre. Il a participé à plus d’une centaine de mises en scène de ses traductions, en France, au Québec, en Belgique ou en Suisse.
Il a traduit l'intégralité des œuvres de fiction de Fiodor Dostoïevski pour les éditions Babel/Actes sud (45 volumes), le théâtre complet de Nikolaï Gogol, Du malheur d’avoir de l’esprit d’Alexandre Griboïédov, les pièces d’Alexandre Pouchkine et son roman en vers Eugène Onéguine (Actes Sud), Le Bal masqué de Mikhaïl Lermontov, Cœur ardent, La Forêt, L’orage d'Alexandre Ostrovski, ainsi qu’une vingtaine d’autres pièces jusqu’alors inédites, publiées aux éditions José Corti ou aux Editions des Solitaires Intempestifs.
Il a traduit, en collaboration avec Françoise Morvan, le théâtre complet d’Anton Tchekhov. Après avoir également traduit avec elle Le Songe d’une nuit d’été, il a entrepris une retraduction intégrale du théâtre de Shakespeare (une quinzaine de titres parus à ce jour, aux éditions des Solitaires Intempestifs).
Paru chez Actes-Sud en 2011, Le Soleil d’Alexandre présente les poèmes et la vie des poètes de la génération de Pouchkine.
Il a publié quatre livres de poèmes : Figures (éd. du Seuil), Les gens de cendre et L’emportement (Publie-net), Herem (Le Dernier Télégramme).
Ses deux derniers livres sont parus aux éditions Inculte/Dernière marge : Partages (chroniques sur Facebook) et Ombres de Chine (poésie chinoise de la période Tang).
André Markowicz
Rencontre avec André Markowicz
Dimanche 10h30 - Château du Val Fleury
crédit Florian Salesse
Universitaire
Né au Caire en 1948, professeur émérite de Psychologie à l’Université Paris 8, principal théoricien et promoteur de l’ethnopsychiatrie moderne — une psy qui tient compte des appartenances, des métamorphoses des identités et des migrations. Élève de Georges Devereux avec lequel il a passé sa thèse de doctorat, il a créé la première consultation d’ethnopsychiatrie en France, en 1979, à l’hôpital Avicenne à Bobigny. Il a consacré l’essentiel de son activité clinique, de recherche et d’enseignement à la santé psychologique des populations migrantes.
Diplomate
Il a dirigé le Bureau de l’Agence Universitaire de la Francophonie pour l’Afrique des Grands Lacs, à Bujumbura (Burundi) entre 2003 et 2004 ; il a également été Conseiller culturel en Israël et en Guinée Conakry, de 2004 à 2011.
Écrivain, Tobie Nathan est l’auteur de 27 essais dont : Quand les dieux sont en guerre (La Découverte 2015), L’étranger ou le pari de l’autre (Autrement 2014), Philtre d’amour (Odile Jacob 2013), La Nouvelle Interprétation des rêves (Odile Jacob, 2011)… L’influence qui guérit (Odile Jacob, 1994).
… Et de 9 romans : Saraka Bô (1993), Dieu-Dôpe (1995), 613 (1999) chez Rivages… Qui a tué Arlozoroff (2010) et Ethno-Roman (2012) chez Grasset, prix Femina de l’essai 2012…
et enfin, aujourd’hui : Ce pays qui te ressemble (Stock 2015).
Tobie Nathan
Rencontre avec Tobie Nathan
Vendredi 18h30 - Soirée d'inauguration
Née à Damas, où elle a appris simultanément l’arabe et le français, elle est arrivée à Paris en 1998. Professeure de littérature française à l’université de Damas, elle était invitée par la Sorbonne pour un programme d’échange universitaire. Elle pensait repartir, et puis elle est restée.
Professeur de littérature arabe et de traduction au département Orient-Monde arabe - Sorbonne nouvelle Paris III.
Chercheur associé à l’IISMM - Section Langue et Littérature arabe
Traductrice littéraire
Présidente de l’Association E-ARABESQUE pour les échanges culturels Monde arabe - Europe.
Rania Samara
La littérature syrienne
Dimanche 16h - Salle de l'Orangerie
Née à Milan, elle vit et travaille à Rome. Après un Doctorat en Littératures modernes comparées, elle a travaillé pendant dix ans dans le domaine de l’édition universitaire, qu’elle a quitté en 2000 pour se consacrer à la traduction littéraire.
Elle a traduit, au fil des quinze dernières années, une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels des textes de Jean Hatzfeld, Eric Reinhardt, Antoine Volodine, Abdellah Hammoudi, ainsi que des « classiques» comme Antoine de Saint-Exupéry ou Honoré de Balzac. Elle s’est aussi beaucoup occupée d’adaptation de pièces de théâtre. Entre 2005 et 2012 elle a ainsi traduit et adapté pour les scènes italiennes des pièces de Philippe Minyana, Pierre Notte, Jean-Marie Besset, Eugène Durif, Rémy Devos, Guillaume Gallienne, Laurent Gaudé, Xavier Durringer.
Anna D'Elia
Rencontre avec Jean Hatzfeld
Samedi 17h30 - Château du Val Fleury
Valérie Le Plouhinec a travaillé pendant quinze ans chez Albin Michel, où elle éditait des livres illustrés. Depuis 2007, elle a traduit de nombreux romans jeunesse chez Albin Michel, Hélium, Les Grandes Personnes ou encore Nathan. Elle traduit aussi des romans pour adultes aux Éditions Super 8, Cherche-Midi et Presse de la Cité.
Valérie Le Plouhinec
La littérature jeunesse
Samedi 17h30 - Orangerie
Michel Volkovitch, né en 1947, a enseigné l’anglais en lycée pendant quarante ans tout en traduisant une trentaine de prosateurs grecs contemporains, 150 poètes, des chants populaires, des chansons rebètika et une vingtaine de pièces de théâtre. Il enseigne la traduction à l’École de traduction littéraire du CNL et au C.E.T.L. de Bruxelles. Il a reçu pour ses traductions les prix Nelly-Sachs (1996), Laure-Bataillon (2004), Amédée-Pichot (2004) et la Bourse de traduction du Prix Européen (2010). Il est l’auteur de huit livres publiés par Maurice Nadeau, publie.net et les éditions des Vanneaux. Il publie les poètes grecs depuis deux ans à l’enseigne du Miel des anges.
Site : www.volkovitch.com
Michel Volkovitch
Traduire les polars
Dimanche 16h - Château du Val Fleury
Traducteur d'une centaine de titres du japonais, de la littérature générale au manga.
« Je ne fais aucune ségrégation entre la littérature avec un grand L et celle avec un petit l. Les noms de Hayao Miyazaki, Jirô Taniguchi ou Haruki Murakami font maintenant parti du bagage culturel de tout francophone un tant soit peu ouvert au monde du 21e siècle. J’aime bien l’idée que j’aide à ouvrir des pistes pour ceux qui ont envie de vivre une nouvelle aventure. Car on trouve des chefs-d'œuvre aussi bien chez des auteurs nobélisables que dans la littérature jeunesse et le manga ».
● Nonnonbâ, de Shigeru Mizuki, Ed. Cornélius, Prix du Meilleur album au festival d’Angoulême 2007
● Le Gourmet solitaire ; L’homme qui marche, L’homme de la toundra, de Jirô Taniguchi, Ed. Casterman
Patrick Honnoré
Traduire les mangas, traduire les romans
Samedi 14h - Salle de l'Orangerie
Dans le tout début de ma vie, je suis né à Marseille en juillet 1942. Et je crois pouvoir affirmer que je suis appelé à quitter ce monde dans un laps de temps beaucoup plus bref que celui que j'y ai passé depuis lors. Les statistiques sont de mon côté. Entre-temps, j'aurai vécu et, sans avoir fait d'études particulières dans ce domaine, embrassé à peu près par hasard la profession de traducteur d'anglais, que j'ai exercée au long d'un demi-siècle, dans le silence assourdissant de la presse (spécialisée ou non) mais qui m'a valu l'estime et peut-être l'amitié d'un petit nombre d'éditeurs et de quelques auteurs au nombre desquels Norman Mailer, Jamaica Kinkaid, E.L. Doctorow, et au tout premier rang desquels Howard Buten. Enfin, ce serait faire preuve d'ingratitude de ne rien dire des lecteurs, mais de prétention de trop en parler -taisons-nous donc.
Jean-Pierre Carasso
Un traducteur à l'honneur
Samedi 14h - Château du Val Fleury
Ancien mauvais élève de l’Ecole normale supérieure de St-Cloud en philosophie, entré là après avoir raté le concours de la rue d’Ulm pour cause de nullité en latin, sorti sans poste d’enseignement, ex-cinéphile devenu traducteur par hasard en cherchant de petits boulots au début des années 1980, sous divers pseudos. A traduit entre autres Jack London, Larry Brown, Harry Crews, Hubert Selby Jr, Jonathan Lethem, presque tout Will Self… plus de vingt-quatre ouvrages au total. Collaborateur régulier des Editions de L’Olivier depuis une vingtaine d’années, jusqu’à sa rupture définitive avec cette maison à la suite d’une mésentente liée à la parution de L’Infinie comédie.
Francis Kerline
La rentrée littéraire
Dimanche 14h - Château du Val Fleury
Je vis près de Paris avec mon mari, trois filles de 4 à 20 ans (pour pouvoir tester sur elles tous les textes, de l’album au roman pour jeunes adultes), et un chat qui teste aussi les manuscrits en les mâchonnant.
Quand j’étais plus jeune, je dévorais tous les livres qui me tombaient sous la main. J’adorais en particulier les romans de Roald Dahl et les policiers d’Agatha Christie. Mais un jour, ma mère m’a dit « Tu es un peu grande pour lire ça, maintenant. Tu devrais passer à autre chose. » J’ai donc dû ruser… en relisant mes ouvrages préférés en version originale ! L’excuse était toute trouvée : « Je travaille mon anglais, maman ! » Après avoir lu l’œuvre intégrale de Roald Dahl et d’Agatha Christie en français, je m’y suis replongée avec délices, en anglais, cette fois.
Je crois que c’est ainsi qu’est née ma « vocation » de traductrice.
Vanessa Rubio-Barreau
La littérature jeunesse
Samedi 17h30 - Salle de l'Orangerie
D’abord enseignante d’allemand, elle dirige ensuite le Bureau du livre de Jeunesse à la Maison des Ecrivains de Francfort, puis les les instituts Français de Cologne et de Leipzig. De retour en France, elle reprend un poste d’enseignante en lycée à Paris, puis se consacre à la traduction. Elle vit tantôt en Allemagne, à Francfort, tantôt en France, dans le Lot.
Elisabeth Landes
La littérature allemande
Samedi 10h30 - Château du Val Fleury
Corinne Quentin
Traduire les mangas - traduire les romans
Samedi 14h - Salle de l'Orangerie
crédit N.Hatakayama
Etudes de psychologie et sciences de l’éducation à l’Université de Toulouse Le Mirail.
Doctorat obtenu en 1987. Titre de thèse : “Personnalisation, culture et corps”.
Réside au Japon depuis 1984.
En avril 2003 prend la direction du Bureau des Copyrights Français à Tokyo, agence littéraire spécialisée dans les échanges éditoriaux entre la France et le Japon.
A participé à l’organisation de manifestations franco-japonaises telles que L’Année du Japon en France au Salon du Livre de Paris, L’Année de la France au Japon à la Foire du livre de Tokyo, le Japon invité d’honneur du Salon du Livre de Jeunesse de Montreuil.
Jan Robert Braat, traducteur néerlandais, né à Rotterdam en 1946, s’est lancé dans la traduction après des études de russe à Amsterdam, Paris et Groningue. A reçu le prix ‘Aleida Schot’ pour sa première traduction (Het andere leven, Trifonov, 1981) et pensait pouvoir vivre du métier de traducteur littéraire. C’était faux. A donc ouvert un cabinet de traductions techniques et commerciales (anglais, français, allemand) et a découvert le sous-titrage pour le cinéma et la télévision. A continué à faire des traductions littéraires de russe à côté, une quinzaine de titres, Bounine, Platonov, Tsvetaïeva, Mandelstam, Pristavkin, Svetlana Aleksievitch et surtout Joseph Brodsky (recueil paru en 2015). A traduit un roman français de Simenon, La Mort de Belle, et espère en faire d’autres. Habite Strasbourg.
Jan Robert Braat
Rencontre : traduire Simenon
Samedi 16h - Salle de l'Orangerie
De mère française et de père grec, j’ai vécu plusieurs années de mon enfance aux Etats-Unis. Probablement déterminée par ces ballotages culturels, je me suis orientée vers des études en linguistique comparée, jusqu’à ses applications en intelligence artificielle pour la traduction automatique. Et puis, lasse de me prendre pour une machine, j’ai commencé il y a presque quinze ans à consacrer une part de plus en plus importante de mon temps à la traduction littéraire. Sans cesser d’enseigner, d’abord à l’université puis en Classes Préparatoires, je travaille aujourd’hui pour différents éditeurs, dont Gallmeister, Rivages, Sonatine, et Denoël, que je remercie tous les jours de me confier des textes aussi enthousiasmants. Chaque roman m’entraîne dans une nouvelle aventure intellectuelle et affective, me donnant l’occasion de nouveaux voyages, réels et métaphoriques, de nouvelles rencontres avec ces écrivains dont j’essaie d’être la voix et leurs lecteurs – ceux par qui et pour qui tout arrive…
Sophie Aslanides
Table ronde sur les polars du monde
Dimanche 16h - Château du Val Fleury
Alexandre Asanovic est responsable du Pôle collections de la BULAC (bibliothèque universitaire des langues et civilisations) depuis le 1er juillet 2012. Archéologue de formation, il s'est intéressé aux questions d'acculturation et de transmission dans le monde grec ancien et en Europe orientale pour la période contemporaine. Parallèlement, il travaille depuis plusieurs années sur les problématiques relatives à la traduction, notamment entre les langues slaves et le français.
Alexandre Asanovic
Table ronde sur la littérature indonésienne
Samedi 17h30 - Château du Val Fleury
Jean Hatzfeld revient sur les collines de Nyamata, au bord de ses marais, vingt ans après le génocide. Il donne la parole ici non plus aux tueurs et aux rescapés dont les récits peuplaient ses précédents livres, mais à leurs enfants. Un papa de sang est son cinquième livre écrit à Nyamata.
Jean Hatzfeld
Rencontre avec Jean Hatzfeld
Samedi 17h30 - Château du Val Fleury
Brigitte Guilbaud vit à Paris où elle enseigne le chinois dans un lycée du 13è arrondissement. Ecriture et traduction littéraire occupent une partie de son temps. Elle a notamment traduit quelques romans de Yan Lianke pour les éditions Philippe Picquier, et, récemment, un roman de Liu Zhenyun pour les éditions Bleu de Chine-Gallimard.
Brigitte Guilbaud
Table ronde : La littérature asiatique
Dimanche 10h30 - Château du Val Fleury
Marc Mentré, à sa sortie de l'École de journalisme de Lille s'est spécialisé en journalisme social et économique et a d'abord travaillé en presse magazine, l'Expansion puis Options. Après un détour dans l'Orne, où il éleva des pur-sangs et travailla pour Ouest France, il devient formateur en journalisme à l'École des métiers de l'information. Passionné de littérature et de poésie mais aussi de nouvelles technologies, il a décidé il y a maintenant plus de trois ans de twitter quotidiennement La Divine Comédie. Une aventure qui devrait se poursuivre encore plusieurs années et qui l'a conduit à proposer sa propre traduction de l'œuvre de Dante Alighieri.
Marc Mentré
Traduire Dante
Samedi 12h - Brasserie du Val Fleury
Né à Damas, il vit à Paris depuis 1965.
Il fut bibliothécaire à l’Institut National des Langues et Civilisations orientales, conseiller culturel à l’Institut du Monde Arabe, directeur des publications de la Revue d’Etudes Palestiniennes.
Il dirige depuis 1995 la collection « Sindbad » chez Actes Sud.
Il est co-auteur de plusieurs ouvrages, entre autres Itinéraire de Paris à Jérusalem avec Samir Kassir, Etre Arabe et Jérusalem, Le sacré et le politique avec Elias Sanbar, Notre France avec Edwy Plenel et Elias Sanbar.
Farouk Mardam Bey
Table ronde la littérature syrienne
Dimanche 16h - Salle de l'Orangerie
Bernadeta Sardjono est née à Pekanbaru, en Indonésie, et vit à Paris. Elle est chargée de fonds pour le domaine indonésien et malais à la Bulac. Après avoir fait un master en communications interculturelles à Jakarta et un master en politiques publiques et sociales européennes à Paris, aujourd’hui elle prépare sa thèse sur la diaspora indonésienne en France au XIXe et XXe siècle au Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA), à La Rochelle. Elle a enseigné l’indonésien, sa langue maternelle, à l’Inalco Paris, puis à la Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines de l’Université de la Rochelle, et au Ministère français des affaires étrangères et du développement international à Paris. Ses domaines de recherche sont l’immigration, l’asile et la communauté indonésienne en Europe.
Bernadeta Sardjono
La littérature indonésienne
Samedi 17h30 - Château du Val Fleury
Stéphane Feuillas, ancien élève de l'École Normale Supérieure de la rue d'Ulm, est maître de conférences en langue et civilisation de la Chine classique à l’Université Paris Diderot. Spécialiste de la pensée et de la littérature de la dynastie des Song, il a traduit un volume d'œuvres de Su Shi intitulé Un Ermite reclus dans l'alcool et autres rhapsodies, et les Commémorations du même auteur, paru dans la collection « Bibliothèque chinoise » des Belles Lettres. Dans la même collection, il a traduit Les Nouveaux discours de Lu Jia,un traité traversé de références intellectuelles riches et diverses articulant les figures idéales de Confucius et des sages de l'Antiquité avec les réalisations et les échecs historiques. Il a participé à l'Anthologie de la poésie chinoise parue en février 2015 dans la Collection Bibliothèque de la Pléiade, chez Gallimard.
Stéphane Feuillas
Table ronde : La littérature asiatique
Dimanche 10h30 - Château du Val Fleury
Valérie Gay-Aksoy est née à Lyon en 1967. Licenciée en Lettres modernes, passionnée de théâtre, elle s’installe à Paris en 1989. Après quelques années de ‘nomadisme créatif’, sa rencontre avec les musiques de Turquie la mène à découvrir cette langue, et cette littérature. En 1998, elle prend le chemin de l’Institut national des Langues et Civilisations orientales, un cursus d’études turques qui la conduira à vivre près de quatre ans à Istanbul. Depuis 2004, elle travaille à Paris. Entre autres contributions, elle traduit des auteurs comme Elif Shafak, Orhan Pamuk, Oya Baydar, Mine Kırıkkanat, Mehmet Murat Sömer, Esmahan Aykol…
Valérie Gay-Aksoy
Table ronde : La littérature turque
Samedi 10h30 - Château du Val Fleury
crédit Héloïse Jouanard, 2015
Célin Vuraler est née à Paris en 1976. Elle est traductrice littéraire du turc. Elle a traduit essentiellement des auteurs turcs contemporains. Particulièrement intéressée par la poésie, elle a également traduit de nombreux poètes turcs pour diverses revues littéraires (Siècle 21, la Revue des deux mondes…). Elle a collaboré à des anthologies et divers ouvrages collectifs.
Célin Vuraler
Table ronde : La littérature turque
Samedi 10h30 - Château du Val Fleury
Françoise Wuilmart est germaniste issue de l'ULB (1965) et détentrice du titre de Notoriété scientifique et professionnelle (1981). Professeur retraité de traduction à l'ISTI, où elle a créé et dirigé dès 2001 le DESS en traduction littéraire, elle est traductrice littéraire auprès des éditions Gallimard, Actes sud, Flammarion, La Différence, Robert Laffont. Elle est fondatrice et directrice du Centre européen de traduction littéraire (CETL) et du Collège européen des traducteurs littéraires de Seneffe (CTLS), ainsi que présidente de l’Association des traducteurs littéraires de Belgique (ATLB).
Elle a obtenu trois grands prix : le prix Ernst Bloch (1991) pour sa traduction de l'œuvre maîtresse du philosophe: Le Principe Espérance (3 tomes), et la constitution d'une terminologie française des concepts et des nouvelles catégories de ce philosophe; le prix Aristeïon (1993), prix de la meilleure traduction européenne décerné par le programme Ariane de la Commission européenne, et le prix Gérard de Nerval (1996) décerné par la Société des Gens de Lettres pour ses traductions du juif autrichien Jean Améry.
Elle a traduit récemment pour Gallimard Une Femme à Berlin, journal intime d'une anonyme tenu durant les derniers mois de la guerre à Berlin, traduction qui en est à sa huitième édition de poche, 100 000 exemplaires et qui a été portée plusieurs fois à la scène. Récemment elle a retraduit pour Robert Laffont (collection Bouquins) une dizaine de nouvelles de Stefan Zweig. Elle est également l'auteur d'une trentaine d'essais et de réflexions sur la traduction littéraire.
Françoise Wuilmart
Table ronde : Traduire Simenon
Samedi 16h - Brasserie du Val Fleury
Étienne Naveau a reçu une formation initiale en philosophie, avant de se consacrer à la littérature indonésienne. Depuis 2003, il est maître de conférences en langue et littérature indonésiennes à l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales), Paris, où il dispense des cours de traduction, de littérature ainsi que d’analyses des discours religieux et politiques indonésiens. Il est également traducteur et membre du Cerlom (Centre d’étude et de recherche sur les littératures et les oralités du monde).
Etienne Naveau
Table ronde : La littérature indonésienne
Samedi 17h30 - Château du Val Fleury
Paul Bensimon a été professeur au Centre universitaire expérimental de Vincennes puis à l’Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3. Il a collaboré au DESS Traduction littéraire professionnelle à Paris 7. En 1985, il a fondé la revue de recherche en traduction Palimpsestes. Il a traduit notamment Byron, Oscar Wilde, Brendan Behan, Seamus Heaney et a été responsable des traductions de l’Anthologie bilingue de la poésie anglaise (Bibliothèque de la Pléaide, 2009).
Paul Bensimon
Rencontre : La poésie irlandais
Samedi 14h - Château du Val Fleury
Clíona Ní Ríordáin est professeur à l’Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3 où elle enseigne la littérature irlandaise et la traductologie et anime des ateliers de lecture de poésie bilingue ; elle a dirigé le premier numéro des Cahiers de poésie bilingue, consacré à Theo Dorgan (Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2014). Elle a également publié l’anthologie bilingue Femmes d’Irlande en poésie (Editions Caractères, 2013).
Cliona Ni Riordain
Rencontre : la poésie irlandaise
Samedi 14h - Château du Val Fleury